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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 18:10

Voilà deux semaines que je suis rentrée de France (sans oublier un détour des plus agréables en Allemagne). Le choc du retour étant passé je peux me lancer dans une cure d’optimisme et lister les points forts de NY.
NY c’est aussi : 
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Les magasins ouverts 24/24 (plutôt pratique pour le consommateur qui fuit l’affluence des week-ends)
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Central Park : un oasis de verdure qui permet d’oublier la ville et qui est désert hors saison (printemps, automne, hiver) 
   -
Des Nails & spa sur chaque bloc et sans rdv
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La plage à moins de 2h porte à porte en métro, train ou ferry tous les week-ends d’été 
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Un brunch suivi d’une bataille de boules de neige dans le parc en hiver
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Une tenue décontracte le week-end qui ne choque personne
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Les boites de jazz 
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Les films en VO et en avant-première
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Les sushis en terrasse par 30 degrés les soirs d’été
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Le Philadelphia cream cheese et les H&H bagels 
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Des grèves rarissimes (une toutes les 25 ans) et un commute rapide 
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Les NYSC bien répartis et leurs cours de Pilates
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Aller au travail en tong ou en basket 
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Des facilités pour visiter les US, le Canada ou l’Amérique du Sud 
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Les copains et la famille qui nous rendent visite une semaine entière et qui nous ramènent pleins de goodies français 

Bref tout va déjà beaucoup mieux ! J

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28 juin 2007 4 28 /06 /juin /2007 20:12

Ceux qui seront passés par ici ont en général « adoré » leur séjour et la ville. Pour une dizaine de jours, NY a en effet de nombreux attraits touristiques mais NY c’est aussi (et surtout) 
    -
  Les sirènes de pompiers hurlantes qui restent coincées sous nos fenêtres 
    -  Les NYais immigrés qui ne veulent faire aucun effort pour comprendre notre accent français et nous font répéter pour le plaisir de nous voir nous démener 
    - Les aliments enrichis en vitamines XYZ et autre oligos-éléments « indispensables » (au cas où les Américains ne seraient pas assez obèses avec leurs pizzas et burgers a l’huile et au cas où l’on aurait trop de plaisir à manger des aliments normaux) 
    - Le défilé des camions poubelles de 5h à 9 h tous les matins sauf le dimanche (et encore) 
    - Les montagnes de poubelles abandonnées sur les trottoirs et leurs inséparables rats 
    -
 Le turn-over de stagiaires que l’on a appris à apprécier et qui nous quittent après 12 mois 
    -
Les marteaux-piqueurs à chaque coin de rue pour construire un nouveau building 
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La nuit à 20h en été 
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 Les prix + tax + tip 
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 Les locaux qui ne savent pas parler mais seulement hurler pour couvrir le boucan ambiant 
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Les restos à l’huile et au bruit 
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La sensation d’être enfermé et de ne pas pouvoir s’échapper ne serait-ce que pour un week-end 
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Un appart minuscule et beaucoup trop cher 
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Les cafards 
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Les magasins et métro climatisés à 15 degrés quand dehors il en fait 35 
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6 heures de décalage horaire et donc plus personne sur MSN ou à appeler après 17h

Bref vous l’aurez compris, le retour à la réalité après un mois en France n’est pas si facile.

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2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 15:42

Voici ce qui pourrait résumer ces derniers jours, les principaux intéressés se reconnaitront J

Week end bien chargé avec au programme l’arrivée matinale de C... qui nous a gentiment rejoint pour le we ; rien de tel qu’un réveil à l’ouverture du Starbucks le samedi matin pour refaire le monde avant d’aller chercher les doughnuts pour les vacanciers berrichons de passage. La journée marathon commence avec pour objectif visiter un maximum de quartiers : on part donc de Union Square pour s’orienter vers Soho puis Chinatown et enfin traverser le Brooklyn Bridge et s’installer avec de bonnes grosses glaces en commentant les tenues des mariés qui se succèdent avec leurs photographes au pied du pont, la skyline en arrière plan.
Le soir, Jazz Standard nous fait encore passer une excellente soirée avec Aline.

Dimanche, voici ce jour tant attendu depuis fin mai - mission accomplie : nous avons trouvé un restaurant français en dehors de NY et une date qui arrange presque tout le monde. 
Direction La Panetiere où Jacques nous accueille à Rye au Nord de Manhattan au bord du Sand.  Fantastique journée ou les photos parlent le plus. 



Cela donne envie de préparer la suite ! J

 

 

 

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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 20:36

Le mariage dans l’état de NY se passe en deux étapes : 
          1/ Il faut passer une première fois au département mariage de la mairie pour acheter une licence de mariage, valable à partir de 24h  plus tard et jusqu’à 60 jours– pour éviter les mariages sur un coup de tête, ce délai laisse le temps d’y réfléchir à deux fois. 
          2/ Il faut revenir une deuxième fois avec un témoin pour finaliser le mariage. Il y a bien sur l’option un peu plus sympa de faire cela dans un cadre plus joli, mais pour cela il faut s’y prendre à l’avance – 6 mois serait un minimum – et puis on veut juste un bout de papier pas un vrai mariage puisque dans ces conditions ni la famille ni les amis n’ont pu être prévenus.

Nous étions donc il y a deux semaines au City Hall (près du Brooklyn Bridge) pour la première fois. Je crois que je n’avais jamais vu endroit aussi déprimant – le style est certainement inspiré de l’architecture typique en Biélorussie comme le décrit si bien G....
Nous avons un premier aperçu de cet endroit – juste le temps de se faire une idée bien noire de ce qui nous attend nous aussi pour plus tard…. On récupère notre certificat de mariage et on fonce au bureau pour y être vers 9.30.
Les clercs qui officient à la mairie sont présents du lundi au vendredi de 8h30 à 15h45, cela tombe plutôt bien que l’on ne comptait pas faire cela avec toutes nos connaissances, c’est pas l’horaire le plus pratique…

Deuxième rendez-vous – Jeudi 22 mars 2007. Il a fallu attendre que G... nous annonce quel jour il pouvait se libérer du bureau, on a donc su au dernier moment - la veille au soir - que ce serait ce jour-ci.

On arrive à 8h10 pour être les premiers dans la file d'attente de la mairie, les portes de la sécurité n’ouvrant qu’à 8h30. On a droit à la classique fouille d’aéroport : passeport + détecteur de métal.

Un accueil toujours aussi agréable et souriant. On signe nos formulaires de présence, puis on passe à la caisse régler en money order le coût de la « cérémonie »; de là on nous envoie au guichet numéro 7 – « Chapel ». On a un peu peur que l’acte du mariage se passe au milieu des autres files d’attente à un guichet quelconque. Photos interdites en plus. Finalement l’employé de mairie nous  demande entre deux bouchées de bagel d’attendre sur les chaises dans le couloir – ouf, un minimum de décence tout de même !

Ce couloir ressemble à un couloir d’hôpital avec des gens qui attendent leur tour devant les différentes chapels. (Cela s’appelle chapel mais il n’y a rien de religieux, c simplement le nom donné à la salle du mariage).

10 minutes plus tard une employée appelle « E... ». visiblement c’est pour nous. On va dans une des « chapels » du couloir. Une grande salle avec une estrade au milieu. Une petite porte sur le coté nous emmène dans notre salle de mariage – plus petite, forcément on était 5 (A... qui nous a gentiment servie de témoin, G..., ses parents et moi). A peine le temps d’enlever les manteaux que la cérémonie commence. Trois « Good morning » nous font comprendre que ce n’est plus l’heure de la plaisanterie, place au discours vitesse grand V de notre clerc qui récite son texte :

- Si quelqu’un ici s’oppose au mariage qu’il le déclare maintenant.
- G... voulez vous… bla bla bla.- « Yes » 
- E... voulez vous… bla bla bla - « Yes » (ah les newbies, il fallait dire I do en fait mais moi j’ai copié sur G..., on n’avait pas eu de repet ni de script donc bon) 
- Vous pouvez échanger les anneaux – petit blanc on en a pas – c pas grave elle est déjà deux phrases plus loin. 
- You may kiss the bride.

9h05 - C’est fini, on reçoit le certificat de mariage et on ne traine pas pour remettre les manteaux, les suivants attendent dehors. G... s’enfonce dans le métro.

On s’arrête au Starbucks au coin de la rue avec les plus vaillants pour « fêter » cela dignement et c’est parti pour une journée de travail.

J’imagine que tout cela va surprendre la plupart de nos amis et de la famille. Vous l’aurez compris, ce mariage n’avait rien de solennel ni de festif, même si derrière il y a un engagement fort. Nous sommes les premiers déçus de ne pas pouvoir faire cela de façon traditionnelle avec toute la famille et les amis. Nous le prenons comme une simple répétition pour notre vrai mariage et pour ceux qui se posent la question, j'ai garde mon nom de jeune fille pour le moment.

Bien sur le vrai mariage sera en Alsace (J) d'ici un ou deux ans. Cette fois-ci ce sera dans les règles de l’art et vous serez invités un peu plus d’un jour à l’avance…. Laissez-nous le temps de préparer tout cela correctement – à distance bien sur, ce serait trop facile sinon !  


Attente sous le City Hall devant l'entree South

A deux pas du security gate

Passage par la caisse, on craint que ce ne soit cela notre mariage,
ouf ce sera ailleurs

Attente avec notre temoin - Aline - dans le couloir des chapels

Just married 

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2 mars 2007 5 02 /03 /mars /2007 21:05

25 ans que je regarde et entends les souvenirs de mes parents en Amérique Centrale et que je rêvais moi aussi de pouvoir visiter ces pays ! Je n’allais pas laisser passer cette occasion de vivre aux US à quelques heures seulement et sans décalage horaire avec l’Amérique Latine !

Mi-janvier, les billets sont bookés, nous partons 12 jours au Guatemala – petit pays entre le Mexique et le Honduras! Au fur et à mesure de la préparation du voyage, nous lisons les sites d’information sur la sécurité du pays, ce qui ne nous rassure pas du tout, d’autant plus que la plupart des personnes à qui nous parlons du voyage ont une anecdote personnelle ou d’un ami proche qui s’est fait agressé sur place… Nous nous équipons au mieux de pochettes pour cacher tous nos papiers importants et relisons pour la dixième fois les mesures de sécurité de base. Après tout il y a aussi de très belles expériences de voyage décrites sur internet !

 Départ le 15 février aux aurores : Je passerai l’épisode des deux jours bloqués à Houston, la leçon à retenir est : ne rien attendre de point de vue du droit du passager aux US et particulièrement avec Continental, et ne plus JAMAIS prendre un vol avec correspondance aux US.

L’accueil de gens s’avérera une fois sur place la plus chaleureuse que l’on n’ait jamais eue - les Guatémaltèque sont incroyablement aimables. L’espagnol est indispensable : mieux vaut parler un mauvais espagnol qu’un bon anglais. J’ai donc enfin utilisé mes deux ans d’espagnol LV3 bien rouillés que j’avais suivi en école d’ingénieur. Le langage des mains relayant la parole si nécessaire.

 

 

 

Premier arrêt : Antigua. L’antique capitale, d’où son nom, une ville coloniale de type espagnol, avec un dédalle de rue pavées, des maisons très colorées dans un décor de montagnes et de volcans. C’est aussi la ville des cours d’espagnol, des étudiants viennent pour une semaine à 3 mois pour s’initier ou se perfectionner. Nous nous promenons des heures à visiter les églises, les galeries d’art, à découvrir les jardins cachés des hôtels et maisons, et bien évidement déguster le meilleur chocolat chaud ever !



Une excursion nous emmènera sur le volcan Pacaya, un volcan actif autour de la ville où nous finirons à 5m de la lave active : très impressionnant et très chaud – insoutenable au bout de 5-10 minutes.

 Arrêt suivant - le lac Atitlan : nous découvrons les ambiances de marchés locaux à Chichicastenango, avec le marché aux fleurs sur les marches de l’église, l’enivrant encens à l’entrée de la cathédrale, les étals colorés de tissus et des légumes et évidement une agitation incessante.


 Promenade en bateau pour découvrir les villages qui bordent le lac.   

 

Tikal et les paysages tropicaux : Je pense me rappeler à jamais de cette ambiance mystique avec la brume du matin – the mayan curse – les singes hurleurs et les oiseaux en bruit de fond !



 Au final un voyage incroyable qui nous aura permis de nous perdre dans différents paysages mais toujours accueillis de la meilleure façon où que l’on aille. Nous n’avons jamais été inquiété même par des pick-pocket.

 
Uun chicken bus - ces bus scolaires americains qui sont revendus au Guatemala entre autres pour passer le controle technique et etre repeints et servir de bus locaux

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4 décembre 2006 1 04 /12 /décembre /2006 17:40

Cela fait déjà un an que je suis arrivée pour de bon à NY. Il y a eu du chemin depuis, je ne regrette en rien d’être venue ici et de découvrir ce magnifique pays et continent !
Je n’allais pas fêter mes un an dans le froid New Yorkais – direction Miami !
Alors qu’à NY les journées les pus froides depuis l’hiver dernier s’installent, on retrouve la chaleur tropicale de la Floride avec en moyenne 25-35 degrés de jour comme de nuit, une eau turquoise, du sable blanc, les palmiers... que demander de plus ?









Nous étions à Miami Beach, Miami est surtout composé de quartier de bureaux ou résidentiel, si vous y bookez un hotel, Miami Beach est impératif ! De préférence au Sud dans le quartier Art Déco avec ses rues piétonnes qui regorgent de petites boutiques, Ocean Drive et sa succession de restaurants, bars avec vue sur mer en bordure de piscine, galeries d’artistes (étonnamment à tarif raisonnable et de bon goût, j’aurais presque pu craquer !) et évidemment la plage tout autour de cette presque île. N’y allez pour pratiquer le français, il y a une grande communauté française, chaque bar ou resto a son serveur francophone...

Un petit détour par les Everglades -  les marécages qui recouvrent une grande partie de la Floride - en air boat pour y voir quelques alligators inoffensifs le dimanche et une dernière sieste sur la plage le dimanche...





3 jours... j'ai l'impression d'être partie une semaine, je reviens boostée à fond et dans deux semaines je suis déjà en vacances :-)))))

 

 

 

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28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 20:19

Thanksgiving, la fête la plus célébrée aux US. Tout les monde est prêt à traverser le pays pour retrouver la famille et partager la traditionnelle dinde.
Voici un « résumé » de l’histoire de Thanksgiving.... pour les plus impatients il y a qqs photos de notre festin à la fin...

Un peu d’histoire... 
Cette tradition de rendre grâce remonte loin dans le temps. C'était la fête de la Terre-Mère: féconde, abondante, généreuse – la fête de l'automne et de la récolte.
Dns presque toutes les traditions, c'est une déesse qui a donné l'aliment de base aux hommes. Mieux valait remercier les dieux capricieux pour leur bonté. ..
Mais ce jour béni n'a pas toujours été relié à la moisson; c'était aussi un cri d'allégresse après une période noire ou d'incertitude - en Europe, il marquait la fin d'une guerre, la guérison d'un roi ou le bout d'un long voyage.

Aux US...
La première mention d'une telle fête en Amérique du Nord remonte à 1578. Après avoir débarqué à Terre-Neuve, l'explorateur Martin Frobisher, entouré de son équipage, remercie Dieu de les avoir menés en terre ferme après une pénible traversée.
Cette première manifestation est souvent passée sous silence et on rattache plus facilement cette fête aux pèlerins Anglais qui, fuyant les contraintes religieuses du roi Jacques 1er, s'embarquèrent pour le Nouveau-Monde à bord du "Mayflower" pour arriver en Nouvelle Angleterre le 10 novembre 1620. 
Leur premier hiver fut dévastateur. Au début de l'automne suivant, 46 sur les 102 qui étaient venus sur le "Mayflower"étaient morts. La moisson de 1621 fut l'une des plus réussies si bien que les colonisateurs restant décidèrent de fêter cela. Cette fête était plus une traditionnelle "fête de la moisson" à l'anglaise qu'une vraie tradition de Thanksgiving. Durant trois jours, les pèlerins festoyèrent de dindes sauvages et de gibiers avec leurs hôtes Amérindiens. Par eux, ils avaient appris à cuisiner la citrouille, à confectionner des petits pains de maïs, à farcir la dinde d'huîtres appréciant les fruits et les noix de la région. Cette fête de "Thanksgiving" ne fut pas reproduite l'année suivante. En 1623, lors d'une sécheresse sévère, les pilgrims se regroupèrent pour prier et invoquer la pluie. Quand une pluie dense et continue apparut le jour suivant, le Gouverneur Bradford proclama un nouveau jour de Thanksgiving, invitant de nouveau les Indiens. Ensuite, ce ne fut pas avant Juin 1676 qu'un autre  jour de "Thanksgiving" fut proclamé. Le 20 Juin 1676, le conseil de Charlestown, Massachusetts, se réunit pour déterminer quelle était la meilleure période de l'année pour exprimer sa reconnaissance envers la bonne fortune qui avait permis à leur communauté de s'établir. A l'unanimité, ils décident de proclamer le 29 Juin comme jour de "Thanksgiving".
Ce fut George Washington qui proclama une journée nationale de "Thanksgiving" en 1789.
C’est Sarah Josepha Hale, probablement l’un des personnages historiques féminins les plus importants, mais les moins médiatisés de l’histoire américaine qui est à l’origine de cette décision d’instaurer une date pour célébrer Thanksgiving. Elle était convaincue qu’une célébration de Thanksgiving à l’échelon national constituerait un ciment suffisant pour garantir la paix. Le Président Lincoln proclama le dernier Jeudi du mois de Novembre journée nationale de Thanksgiving. Thanksgiving fut proclamée par chaque président après Lincoln. La date changea au cours du temps, elle fut notamment modifiée par Franklin Roosevelt, qui l'instaura une semaine à compter du dernier jeudi du mois de façon à allonger la saison de shopping de Noël. Le public protesta tellement contre cette décision que le président la remit à sa date originale 2 ans plus tard ... En 1941, Thanksgiving fut finalement déclarée "legal holiday" par le Congrès et fut instaurée le 4ème jeudi du mois de Novembre ...

 

Et au Canada... 
Durant la révolution américaine, de nombreux colons désirant demeurer loyaux envers la couronne britannique, prirent le chemin du nord et arrivèrent au Canada. C'est en 1799 qu'ils proclamèrent un Jour d'Action de grâce pour célébrer, selon la tradition européenne, les événements royaux, la fin de la guerre ou d'une épidémie. C'est seulement au XIXe siècle que l'on décida de fixer la date "un jeudi" de novembre pour enfin avancer la date en octobre, ceci étant attribuable au climat plus froid, donc aux récoltes plus hâtives. Puis on remplaça le jeudi par un lundi jusqu'en 1920. Le Jour de l'Action de grâce se retrouva placé en novembre, le lundi précédent l'Armistice le 11 novembre commémorant la fin de la Première Guerre Mondiale (1914-1918). Puis on revint en octobre en 1931, fixant enfin la journée au second lundi du mois, date qui fut entérinée par un acte du parlement en 1957.

Bref voici les photos :

Voici la bete:  

 

 L'assiette traditionnelle avec la dinde, la farce, les mashed potatoes et la sauce au cranberries

 

 Nos cobays volontaires

Et le dessert au potiron de notre Quebecoise favorite!

Un super week-end ensoleillé s’en est suivi avec Céline qui nous a fait le plaisir de passer pour l’occasion avec au programme footing dans le parc pour la demoiselle, ballades dans le Queens et le Chinatown de flushing meadow, patinoire a central park, chocolat chaud et fondant au chocolat chez Max Brenner....

Merci pour ce super week end entre cousines!

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6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 01:59

Un week-end New Yorkais des plus agréables !
Au programme: rdv au finish du Marathon de New York -un des événements les plus impressionnants qu’il m’est arrive de voir a NY : 37,000 participants du monde entier !à croire que toute la ville s’était donnée rendez vous pour les encourager !
Brunch au Pain quotidien – comprenez par là du bon pain et des tartines
Traversée du parc qui a revêtu ses couleurs automnales, de quoi rêvasser des heures dans le dédale de chemins.
Patinoire sur le ice skating rink de central parc – Laurence et Aline ont pu améliorer leur arrêt pour l’une, les figures artistiques ( ?) pour l’autre… ;-) Pas de chance le vigil nous a interdit de prendre plus de photos avant que je ne puisse immortaliser mes exploits!
Bref un week-end revigorant !









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22 octobre 2006 7 22 /10 /octobre /2006 16:59

Après bientôt un an passé aux US et pleins de week ends découverte sur la côte Est, il était temps de partir visiter la côte Ouest pour une dizaine de jours. On choisit l’Arizona, l’Utah – la région des parcs nationaux et des canyons que G... a déjà fait deux fois mais en express. Notre formule sera au final randonnées de 10 à 15 miles la matin et 2 à 4 heures de voiture, et oui les US c beau mais c grand, la voiture est de rigueur là-bas ! Moi qui n’aime pas spécialement la voiture, je ne m’en suis pas lassée même après les 2000 miles (soit 3000 km) en 10 jours !


 

On a donc commencé par quitter Vegas - ou nous avions atterrit dans la nuit – par la mythique route 66 qui rejoint Los Angeles à Chicago.





 Direction l’ouest du grand canyon et la réserve indienne d’Havasupai. Départ en sac à dos pour 8 miles de descente dans un canyon rouge magnifique. Arrivée au village des indiens, on réserve notre place au camping et on continue 2 miles pour arriver au campground au bord de la rivière d’eau turquoise et à 5 minute de la magnifique cascade :




 





 

 

 

Nuit au chaud sous la tente, on redécouvre les étoiles ! Départ vers 8h pour les 10 miles de remontée retour. On arrive juste à temps à la voiture, une averse de grêle nous tombe dessus pile à ce moment.

 

 

 

 

 

Prochaine destination : le Grand Canyon
J’ai les jambes complètement courbaturées de ces deux premiers jours, j’avance avec deux jambes de bois, on va qd même profiter du coucher de soleil.


 Lever à 6h pour être sur la piste à 7h30 et descendre au fond du canyon. 4,5 miles de descente puis 1,5 miles pour aller au point de vue et retour. Une succession de paysages à couper le souffle !



(le point de vue que l'on a rejoint est tout au bout du chemin que l'on apercoit)

Apres cette rando, direction Page: Horshoebend, lac Powell et... Anteloppe Canyon!





 

 Direction Bryce Canyon et ses etranges pics:

 

 

 

 

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22 octobre 2006 7 22 /10 /octobre /2006 16:58

Cette nuit à Bryce Canyon sera marquée par le froid ! On a réussi à trouver du charbon de bois et des voisins nous offrent qqs bûches de bois pour chauffer le dîner, une fois l'heure d'aller se coucher, le feu est éteint on ne peu compter que sur notre sac de couchage... On souffle du froid, vers 22h Guilhem décide de se rapatrier vers la voiture, une heure après je ne tiens plus non plus toute seule dans la tente et le rejoins... ça ne suffira pas puisqu'on décide de tout jeter dans la voiture et de fuir vers un motel vers minuit. Il fait nuit noir, pas une lumière en bord de route mais toute la faune semble être réveillée et attirée par nos phares ! On évitera des lapins (sauf un suicidaire qui s'est jeté sous les roues à notre passage), des biches, des vaches, un coyotte... et vers 1h, miracle un motel avec vacancy et prêt à nous accueillir ! Le lendemain grasse matinée et départ sur la scenic drive vers une petite rando avec cascade à l'arrivée et les deux serpents du voyage puis en route
vers Moab. |

 

Dans l'Est de l'Utah il y a certainement un des plus beaux canyons : Canyonland ! On en profitera avec une journée de randonnée dans la partie nommée The Needles. Pour une fois c'est une boucle et non un aller retour. Deux personnes nous ont prévenu que cette randonnée est difficile d'accès et qu'elles ont eu du mal à en sortir, même avec GPS ! En fait en partant tôt et en suivant les tas de caillou en bord de chemin on s'en sort très bien même si parfois il faut les repérer de loin !  Le paysage est magnifique et la partie entre les murs étroits nous laisse imaginer que nous somme dans le décor du prochain Indiana Jones :-)

 





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