Ceux qui seront passés par ici ont en général « adoré » leur séjour et la ville. Pour une dizaine de jours, NY a en effet de nombreux attraits touristiques mais NY c’est aussi (et surtout)
- Les sirènes de pompiers hurlantes qui restent coincées sous nos fenêtres
- Les NYais immigrés qui ne veulent faire aucun effort pour comprendre notre accent français et nous font répéter pour le plaisir de nous voir nous démener
- Les aliments enrichis en vitamines XYZ et autre oligos-éléments « indispensables » (au cas où les Américains ne seraient pas assez obèses avec leurs pizzas et burgers a l’huile et au cas où l’on aurait trop de plaisir à manger des aliments normaux)
- Le défilé des camions poubelles de 5h à 9 h tous les matins sauf le dimanche (et encore)
- Les montagnes de poubelles abandonnées sur les trottoirs et leurs inséparables rats
- Le turn-over de stagiaires que l’on a appris à apprécier et qui nous quittent après 12 mois
- Les marteaux-piqueurs à chaque coin de rue pour construire un nouveau building
- La nuit à 20h en été
- Les prix + tax + tip
- Les locaux qui ne savent pas parler mais seulement hurler pour couvrir le boucan ambiant
- Les restos à l’huile et au bruit
- La sensation d’être enfermé et de ne pas pouvoir s’échapper ne serait-ce que pour un week-end
- Un appart minuscule et beaucoup trop cher
- Les cafards
- Les magasins et métro climatisés à 15 degrés quand dehors il en fait 35
- 6 heures de décalage horaire et donc plus personne sur MSN ou à appeler après 17h
Bref vous l’aurez compris, le retour à la réalité après un mois en France n’est pas si facile.